, Les écoles de rugby boostent le nombre de licenciés en Charente après la Coupe du monde

Les écoles de rugby boostent le nombre de licenciés en Charente après la Coupe du monde

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Au 23 octobre 2023, la Charente comptait 2268 licenciés. C’est 243 de plus qu’un an plus tôt à la même date. Cette hausse de 12 % est légèrement plus importante que la moyenne en Nouvelle-Aquitaine…

Au 23 octobre 2023, la Charente comptait 2268 licenciés. C’est 243 de plus qu’un an plus tôt à la même date. Cette hausse de 12 % est légèrement plus importante que la moyenne en Nouvelle-Aquitaine (+11%), un peu inférieure à celle de 15 % évoquée lundi par le président de la FFR Florent Grill. « On espère que la dynamique va se poursuivre pour atteindre une hausse de 14 % », explique Alain Demouy, président du Comité Charente de rugby.

La progression des effectifs est loin d’être uniforme. Elle concerne surtout l’école de rugby (3 à 13 ans) et, dans une moindre mesure, les catégories féminines et loisirs (lire encadré). Le nombre de licenciés chez les ados (14 à 18 ans) et les seniors masculins reste stable.

Quand je vois les impacts infligés par les Sud-Africains, ça ne me donne pas envie de mettre mes petits-enfants au rugby.

Dans les gros clubs comme le SA XV, Cognac ou La Couronne, on doit être à +15% des babies aux moins de 12 ans”, se félicite Alain Demouy, qui assure que tous les clubs charentais ont ressenti « l’effet Mondial » chez les touts-petits. “On voit plein d’enfants porter le maillot du XV de France. C’est quelque chose de nouveau.”

Les petits connaissent tous Dupont. C’est une vraie star comme Mbappé au foot”, confirme Didier Faganas, président de Jarnac, qui a observé “un gros engouement en septembre”, avec des effectifs en hausse de 10 à 20%. “Malgré son élimination, l’équipe de France a montré un joli visage, avec de vraies valeurs.”

Le Comité, qui avait anticipé cet afflux, assure que tout a été fait pour bien accueillir les nouveaux venus. « Beaucoup d’efforts ont été fournis pour former les éducateurs », certifie Alain Demouy.

« Les mamans sont de plus en plus protectrices »

Si la hausse de 12 % est jugée « satisfaisante » par le président du Comité, elle est dans la lignée des coupes du monde précédentes. L’effet « à domicile » n’a pas permis d’atteindre les prévisions les plus optimistes de la Fédération Française de Rugby, qui tablait sur un boom de 30 %.

L’élimination précoce des hommes de Fabien Galthié explique en partie ce semi-échec. « Le soufflé est retombé », regrettait Fabrice Landreau, directeur du rugby du SA XV, dans CLe Sport la semaine dernière.

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Mais l’élimination des Bleus n’explique pas tout. La France du rugby a manqué son rendez-vous avec les ados. Le rugby paie son image de sport dangereux avec des drames médiatisés. « Quand je vois les impacts infligés par les Sud-Africains, ça ne me donne pas envie de mettre mes petits-enfants au rugby », reconnaît Alain Demouy, qui, dans la lignée de la FFR, a fait de la sécurité des joueurs sa « priorité ».

Rugby à toucher pour les touts petits, apprentissage progressif des plaquages, mêlées simulées chez les ados… Le monde du rugby, qui a enfin pris conscience des risques, doit encore convaincre les parents. « Les mamans sont de plus en plus protectrices », constate Jean-Pierre Chiarabini, président de La Couronne.

« Les arrivées compensent les départs et les arrêts »

Dans les catégories seniors, les clubs ne s’attendaient pas à un miracle. La dimension physique du rugby est un frein pour découvrir ce sport sur le tard. « On a des nouveaux mais ce sont souvent des garçons qui ont déjà joué », constate Christophe Chène, secrétaire de Ruffec.

« Les arrivées compensent les départs et les arrêts », appuie Bertarnd Devars, président de Montbron, qui connaît les mêmes soucis d’effectif que la saison dernière. « Notre objectif, c’est d’éviter le forfait général. »

À l’opposé, La Couronne connaît un nouveau souffle avec plus de 80 licenciés seniors garçons (+25 %). Le club bénéficie de sa position géographique, seul dans l’agglomération d’Angoulême aux côtés d’un SA XV axé sur le haut niveau. Le COC a aussi recruté à Barbezieux où la « professionnalisation » de l’UBJ a poussé plusieurs rugbymen vers la sortie. Mais tout cela n’a pas grand-chose à voir avec les espoirs portés par le XV de France.

Pour transformer l’essai de la Coupe du monde, la Charente se concentre sur son vivier de jeunes pousses. « Pas mal de gamins essayent. L’objectif, c’est de les fidéliser », explique Christian Lamazerolles, président de La Rochefoucauld, qui se veut confiant, comme son homologue de Jarnac, Didier Faganas : « Les retours des parents et des enfants sont extrêmement positifs. »

Le rugby s’ouvre aux femmes

Si la Coupe du monde de rugby fait des émules chez les enfants, c’est aussi le cas chez les femmes et les amateurs de « touch rugby » (rugby à toucher). Certaines catégories féminines ont vu leurs effectifs – encore très faibles – doubler. La Couronne, qui dispose de la section féminine la plus structurée, en tire les fruits. « On a entre 35 et 40 licenciées seniors alors qu’on était un peu inquiet en fin de saison dernière », confie Jean-Pierre Chiarabini, président du COC. Les femmes garnissent aussi les rangs du rugby loisirs. « Il y a un effet Mondial avec des gens qui n’ont jamais pratiqué le rugby », observe Christophe Chene, secrétaire de Ruffec.

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