, France – Namibie : rugissez, féroces soldats

France – Namibie : rugissez, féroces soldats

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L’événement pourrait presque passer inaperçu cette semaine à Marseille, mais c’en est un, et de taille. À l’heure où l’OM vit un psychodrame dont il a le secret partagé avec le PSG, le XV de France investit ce jeudi soir le Vélodrome pour y disputer son troisième match de poule de la Coupe du monde face à la modeste Namibie.

Les Bleus à Marseille, c’est une déjà longue et belle histoire, comme se plaisait à le rappeler Fabien Galthié mardi en conférence de presse en évoquant la victoire face aux Blacks à l’automne 2000 après être resté coincés dans les embouteillages, puis une préparation rocambolesque.

La Namibie, le « Canada dry » du voisin sud-africain, ne possède pas la bombe atomique. Tout juste une équipe classée 21e mondiale.

Notre consultant Fabrice Landreau, ancien talonneur international, était de la fête ce jour-là aux côtés du sélectionneur. « Les joueurs auront à cœur de se faire plaisir, d’autant plus dans ce stade mythique et qui a toujours souri aux équipes de France », appuyait cette semaine le directeur du rugby du SA XV sur le plateau de CLe Sport, l’émission de la web TV de Charente Libre.

Se faire plaisir, et surtout faire plaisir à leurs supporters, ressortis frustrés du stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d’Ascq, où les Bleus « bis » ont cafouillé leur rugby pour battre sans bonus l’Uruguay (27-12), une semaine après avoir ouvert la compétition en fanfare face aux Blacks (27-13).

Le retour des tauliers

Faire résonner la Marseillaise au Vélodrome ne devrait pas poser trop de problèmes. Parce que Fabien Galthié et son staff ont décidé d’opérer 12 changements dans le quinze de départ et de remettre sur le terrain « l’équipe premium », à l’exception de Gregg Aldritt, ménagé après un petit choc au genou lundi à l’entraînement.

Mais les Antoine Dupont, Charles Olivon, Gaël Fickou, Thomas Ramos, Damien Penaud, Uini Atonio et consorts seront de la partie. Tout comme le jeune et prometteur Bordelais Louis Bielle-Biarrey, invité à challenger Gabin Villière sur l’aile gauche.

Tout comme, surtout, Jonathan Danty et Cyril Baille, pièces essentielles du puzzle patiemment mis en place pendant quatre ans, enfin rétablis et de retour. Dans le bon tempo, puisqu’il faudra ensuite patienter quinze jours avant de boucler les matches de poule face à l’Italie le vendredi 6 octobre à Lyon.

Puis une semaine supplémentaire avant un quart de finale qui s’annonce dantesque face à l’Irlande ou l’Afrique du Sud, les deux premières nations mondiales. À moins que les braves guerriers écossais ne viennent déjouer les pronostics dans la poule B, portés par l’unique « Flowers of Scotland ».

À moins d’une catastrophe nucléaire dans la poule des Tricolores. Mais que l’on se rassure, la Namibie, le « Canada dry » du voisin sud-africain, ne possède pas la bombe atomique. Tout juste une équipe classée 21e mondiale et qui n’a encore jamais remporté un match de Coupe du monde en sept éditions.

Van Lill, deuxième-ligne en Régional 2 et dentiste

Peter-Jan Van Lill, qui en est à sa quatrième sous le maillot des « Welwitschias », du nom d’une plante du désert, peut en témoigner. Le deuxième-ligne de 39 ans, que l’on a pu croiser sur la pelouse du stade Chanzy d’Angoulême ces dernières saisons sous le maillot de Bayonne puis Valence-Romans, tout comme son capitaine Johan Deysel avec Colomiers, évolue désormais au Capbreton-Hossegor Rugby.

Sacré au printemps dernier champion de France de Régional 2 avec les Landais, le niveau de compétition de La Couronne, Ruffec et Jarnac Fin Bois, Van Lill a peaufiné pendant un an sa condition physique dans une salle de crossfit de Bayonne. Tout en effectuant les démarches pour faire valider en Europe son diplôme de dentiste, comme il le racontait mercredi dans les colonnes de l’Équipe.

Un dentiste, les Namibiens pourraient d’ailleurs en avoir besoin ce jeudi soir. Parce qu’après avoir été martyrisés par l’Italie (8-52), puis balayés par les All-Blacks (71-3), ils risquent encore d’y laisser quelques ratiches face à un XV de France qu’ils ont déjà croisé deux fois en Coupe du monde pour deux raclées : 47-13 en 1999 et 87-10 en 2007.

« On a envie de marquer des points »

Alors au-delà du simple bonus offensif, le minimum syndical avec tout le respect que l’on doit à cette Namibie et ses 10.000 licenciés, on attend du spectacle et que les Bleus répondent positivement aux prescriptions de Thomas Ramos.

« On a vu qu’ils avaient encaissé pas mal de points sur les deux premiers matches : on a envie de marquer des points, de marquer des essais mais il faudra respecter notre jeu, être patients », se projette l’arrière toulousain.

Même si la patience n’est pas la caractéristique première du public marseillais. Demandez à Pablo Longoria et Marcelino.

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