Arudy : des employés de la fonderie Nexteam en grève pour de meilleurs salaires
L’usine arudyenne salarie 170 personnes. Une partie des employés ont souhaité montrer leur désaccord avec les choix de la direction, suite à des propositions de hausse des salaires jugées trop faibles, dans le cadre des négociations annuelles obligatoires.
« Le Smic nous a rattrapés »
« L’entreprise a été placée en procédure de sauvegarde en 2010 : les dirigeants se sont servis de cette excuse pour ne pas augmenter les salaires durant des années », retrace Antoine Nevado, délégué syndical CGT. « Le temps a passé, et le Smic nous a rattrapés. Je suis par exemple à 1 450 euros par mois hors prime d’ancienneté, avec 27 ans de boîte ».
Une fusion ayant eu lieu il y a deux ans entre Nexteam et Ventana, les salariés ossalois ont espéré des changements avec l’arrivée du nouveau groupe : « Malheureusement, rien n’a été fait », regrette Antoine Nevado.
« Un turn-over énorme »
Le représentant syndical explique que l’entreprise fait face « à un turn-over énorme. Rien que ces deux dernières années, une trentaine de personnes sont parties en raison des faibles salaires ».
Lors des NAO, la direction a proposé une augmentation générale de 1 %, et une hausse individuelle de 1,2 % : « Pour nous, c’est tout simplement indécent, sachant que le groupe a réalisé énormément de bénéfices », commente le délégué CGT.
Le syndicat reproche par ailleurs aux responsables « de faire de la rétention d’informations : on n’a même pas encore reçu les comptes de 2022 ». Antoine Nevado condamne « des entraves flagrantes » et « un non-respect des délais de consultation ».
De grosses commandes annoncées
La CGT pointe des « incohérences » dans les choix de l’entreprise. « De grosses commandes ont été annoncées, avec 25 % de chiffre d’affaires en plus en 2024 et de nouvelles hausses dans les années à venir. En raison de l’augmentation de l’activité, la direction souhaite réaliser une trentaine d’embauches dans un premier temps, et pourtant rien n’est fait pour attirer les gens au sein de la fonderie ».
« Les salariés de l’usine sont inquiets », assure Antoine Nevado. « On a fait des efforts pendant des années, en acceptant notamment du chômage partiel, avec l’espoir qu’on nous rendrait la pareille dès que la situation serait meilleure. Aujourd’hui, on se rend compte que ce n’est pas le cas, alors que l’entreprise va beaucoup mieux ».
Le représentant évoque en outre des conditions de travail peu idéales : « L’été, on a très chaud avec les fours qui tournent au taquet. À l’inverse, il fait froid en hiver parce que les bâtiments ne sont pas isolés. On est également exposés à la silice et à plusieurs autres produits dangereux, ce qui peut avoir des conséquences sur la santé des ouvriers. Il y a aussi le bruit, le masque, les gants… ».
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