, Rugby : les atouts coeurs du XV de France

Rugby : les atouts coeurs du XV de France

Elles se prénomment Julia, Sophie, ­Pauline ou Alizée. Leurs noms et visages sont, pour le moment, inconnus du grand public. ­Normal. On est plutôt pudique et soucieux de ­préserver son quant-à-soi, côté rugby. La tunique bleu de France frappée d’un coq ­incarnat ou les joues peintes aux trois ­couleurs ­nationales, elles seront presque toutes là, vendredi, à Lyon, pour soutenir leur mari ou compagnon, sur le pré du stade des Lumières (OL Stadium), où le XV de France affrontera l’Italie. Pour souffrir devant les tampons, arrêts buffets, salades de phalanges ou cravates encaissés par leurs hommes. Et s’enthousiasmer de les voir faire chanter la gonfle ou aller à dame, comme on dit dans le langage si fleuri de l’ovalie.

Dans ce Mondial à la maison, la présence et le soutien inconditionnel des familles et des proches jouent un rôle essentiel dans la dynamique, pour l’instant très positive, des Bleus, qui passionne tout un pays (12 millions de téléspectateurs en moyenne par match). « La fédération a beaucoup fait pour que nous puissions être avec nos maris ou copains en nous invitant aux matchs et en nous associant à la vie du groupe », raconte Laura Facini, la compagne de Jonathan Danty, le centre de l’équipe de France et de La Rochelle, auteur d’une rentrée tonitruante (deux essais) face à la Namibie. Cette jeune maman, qui pilote des projets de transformation digitale pour un cabinet de conseil parisien depuis la Charente-Maritime, ne fera pas le déplacement à Lyon. « Mais je serai à Saint-Denis, enfin croisons les doigts, pour le quart de finale avec notre fils, Gabriel. Il n’a que 10 mois. C’est important qu’il soit là. Cela restera des images pour la vie. » Pour l’éternité même… si les Bleus vont au bout.

Elles sont en liaison via un groupe WhatsApp

Maxime Lucu et sa compagne, Marie Larre, basque comme lui.

Maxime Lucu et sa compagne, Marie Larre, basque comme lui. SIPA / © JP PARIENTE

Jusqu’en 1998, et la victoire de la France en Coupe du monde de football, les femmes et compagnes de sportifs n’encombraient pas trop les rubriques « people ». Mais les belles communions avec leurs familles, de ­Zinedine Zidane avec Véronique, de ­Christian ­Karembeu avec, à l’époque, Adriana, ou Didier ­Deschamps avec Claude, avaient ajouté un supplément de glamour et d’émotion à l’apothéose sportive. En 2022, au Qatar, pour la Coupe du monde de football, les femmes et compagnes ont aussi été très présentes auprès des Bleus. À côté des visages déjà connus de 2018, l’année de la deuxième étoile, comme Marine Lloris ou Camille Tytgat Varane, un nouveau type de femmes et de petites copines était apparu : les instagrameuses. Plus faciles à suivre car très présentes sur les réseaux sociaux (TikTok, ­Instagram, YouTube). Ainsi Sabrajna Duvad (53 000 followers), ­Suédo-Marocaine mariée à Kingsley Coman, ou Zoe Cristofoli, mannequin et influenceuse italienne (1 million de followers), lourdement tatouée comme son mari, Théo Hernandez.

En France, les Wags (« wifes and girlfriends » soit « les femmes et petites amies » en bon français) des joueurs du XV de France sont plutôt infirmières, puéricultrices ou nutritionnistes et fuient la lumière. Ce n’est pas le cas des autres pays participant au Mondial, notamment l’Angleterre. Comme pour le football, dans les tabloïds, les Wags y sont une véritable institution à qui sont même dédiés des envoyés spéciaux. « Soleil et yachts, les Wags anglaises prévoient un voyage méga bling-bling en France », titrait le « Sun » en début de compétition, se félicitant que Steve Borthwick, le sélectionneur de ­l’Angleterre, ait obtenu que les compagnes et femmes de joueurs soient invitées, royalement logées et puissent rester avec leurs guerriers après les matchs.

Tous n’ont d’yeux que pour Beth Dolling, la petite amie du demi d’ouverture anglais du XV de la Rose ­Marcus Smith, mannequin en lingerie aux yeux bleu lagon. Autre chouchoute, Hollie Shearer, la fille de la légende du football Alan Shearer, le meilleur buteur de Premier League de tous les temps. Chanteuse country et influenceuse, Hollie vit une romance avec Joe Marchant, 27 ans, centre de l’équipe anglaise. Mais le couple star des médias britanniques est sans contexte celui formé par l’ailier écossais d’origine sud-africaine, au gabarit de fort des halles et à la gueule d’amour, Duhan van der Merwe et sa femme, Nika, quasi-clone de ­Barbie, qui dirige une plateforme sur les réseaux sociaux.

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Moins bling bling que les femmes de footballeur

Tout le pays a pour Jonathan Danty, auteur de deux essais contre la Namibie, les yeux de sa belle, Laura Facini.

Tout le pays a pour Jonathan Danty, auteur de deux essais contre la Namibie, les yeux de sa belle, Laura Facini. © DR

En France, hormis Alizée Priso, compagne du troisième ligne Cameron Woki, qui est mannequin, la majorité des compagnes ou épouses des joueurs du XV de France ont des occupations bien moins « show off ». Pauline Di Giorgio, 32 ans, l’amie du pilier Cyril Baille, est ainsi infirmière à Toulouse. Morgane Vernet, pacsée avec le marqueur d’essais en série Damian Penaud depuis leur rencontre à Clermont-Ferrand, est chirurgienne-dentiste.

Laurena Lorente, qui partage la vie du talonneur toulousain Julien Marchand depuis treize ans, est auxiliaire de puériculture. Jennifer, l’épouse d’un autre Toulousain, François Cros, est une ancienne joueuse de rugby reconvertie dans la création d’accessoires. L’arrière et buteur du XV de France Thomas Ramos, autre représentant d’une délégation toulousaine surabondante (10 joueurs sur 33), est l’un des rares à avoir médiatisé sa relation avec sa femme, Sophie, nutritionniste, qui souffre d’endométriose. Thomas Ramos est l’un des piliers et ambassadeurs de l’association EndoFrance, qui recueille des fonds pour lutter contre cette maladie gynécologique chronique qui touche une femme sur dix. Il a notamment participé l’été dernier à l’émission « Ford Boyard » pour soutenir cette cause.

Le Toulonnais d’origine basque Charles Ollivon, surnommé « le grand Charles », qui devrait suppléer Antoine Dupont au capitanat face à l’Italie, partage sa vie avec Julia Vial, présentatrice sur Monaco TV. À Lyon, elle qui ne rate jamais un match de son amoureux, ne sera pas dépaysée puisqu’elle a travaillé deux ans pour OLTV, la télé du club de foot. Comme pour chaque rencontre, les compagnes et amies des joueurs du XV de France assisteront ensemble au match dans les gradins. Si elles arrivent au stade chacune de leur côté, de tous les coins de France, elles sont en liaison les unes avec les autres via un groupe WhatsApp où l’on retrouve, entre autres, Chloé (Peato Mauvaka), Ethel (Thibaud ­Flament) ou Jade (Gabin Villière).

Après le match face à la Namibie (96-0), les familles ont pu rejoindre les Bleus dans l’hôtel Renaissance d’Aix-en-Provence, qui leur a servi de camp de base pendant une dizaine de jours. Un hôtel cinq étoiles où certains lits avaient été rallongés de 30 centimètres à cause du gabarit de colosses, comme Uini ­Atonio (1,97 mètre, 145 kilos) ou Romain Taofifenua (plus de 2 mètres, 135 kilos). L’établissement avait aussi fait installer un terrain de pétanque flambant neuf, l’un des jeux favoris du XV de France, et notamment de la doublette redoutable Cyril Baille-Antoine Dupont, rentré à Toulouse après sa fracture maxillo-zygomatique. Les proches des quinzistes avaient déjà pu partager la vie du groupe en août. Joueurs, staff et familles s’étaient installés à Natureo, un village de vacances situé à Seignosse, sur la côte landaise, tout près de leur centre d’entraînement à Capbreton pendant près de trois semaines. Au total, entre le stage de préparation et la phase finale, les Bleus auront passé près de cent vingt jours ensemble. Le staff et la fédération ont donc veillé à ce que des plages soient réservées à la famille, même si l’effort demandé aux proches, surtout pour les parents de jeunes enfants, est lourd.

Samedi, si la qualification est en poche pour les quarts de finale, les Bleus vont regagner leur camp de base de Rueil-Malmaison et rester dans leur bulle, loin cette fois des familles pour une à trois semaines. Car entre les périodes de récupération et d’entraînement et un match tous les week-ends au Stade de France, jusqu’au 28 octobre en cas de finale, tous vont s’atteler à 100 % à la concrétisation du projet du coach, Fabien Galthié, énoncé dès son arrivée, en 2019 : la flèche du temps. À savoir, gagner des titres, revenir dans les meilleures nations mondiales et remporter pour la première fois en dix tentatives le trophée William Webb Ellis. Ce joli saladier en argent plaqué d’or de 4,5 kilos et 38 centimètres de hauteur, attifé de deux poignées aux têtes de nymphe et de satyre, est remis tous les quatre ans à la meilleure équipe de rugby du monde.

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