, “Il y a pour moi un vrai problème de gestion du personnel dans cette mairie”: Les prises de becs s’enchaînent au conseil municipal de Ruffec

“Il y a pour moi un vrai problème de gestion du personnel dans cette mairie”: Les prises de becs s’enchaînent au conseil municipal de Ruffec

, “Il y a pour moi un vrai problème de gestion du personnel dans cette mairie”: Les prises de becs s’enchaînent au conseil municipal de Ruffec

L’enveloppe globale, hors Fondation du patrimoine, est pourtant la m…

L’enveloppe globale, hors Fondation du patrimoine, est pourtant la même : 14.350€ répartis entre 23 associations. « Mais ça fait quatre ans qu’on n’a pas revu les montants : quand on regarde des villes de même taille, c’est vraiment très très faible, dénonce Jean Coiteux. Des tas de villes hébergent les associations. Ici certaines consacrent 60 % de leur budget à payer le loyer et les charges. »

« Ça fait quatre ans qu’on n’a pas revu les montants : quand on regarde des villes de même taille, c’est vraiment très très faible. »

« On pourra regarder mais beaucoup d’associations font des demandes de petits montants », justifie Thierry Bastier. Une réponse qui a le don d’agacer Catherine Boulenger : « L’an dernier, les associations caritatives n’avaient reçu que 400€ sur les 500 demandés. Si elles demandent moins, c’est par obligation. Si on retire les 1.000€ de subvention exceptionnelle du RAC (Ruffec Athlétic Club) pour ses 60 ans et les 3.000€ pour les écoles qui sont des cotisations, l’enveloppe tombe même à 10.000€. C’est peu ! »

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De quoi énerver le maire. « On a créé de nouvelles aides comme les 1.500€ pour le cinéma Family avec qui on a monté un projet. On a même été défendre le dossier à la Région. » Jean Coiteux revient à la charge, choqué que des associations caritatives comme la Croix-Rouge, le Secours catholique ou le Secours populaire ne reçoivent que 400 à 500€ par rapport aux 1.000€ du RAC pour « du festif et du vin d’honneur. Je ne suis pas contre mais pas sur ce petit budget global. » « Le club de rugby comme les autres portent haut les valeurs de Ruffec tous les week-ends, dit Thierry Bastier. C’est important pour l’image de la ville. »

Le turn-over du personnel en débat

Chargé de communication, secrétaire de direction, gestionnaire de paie et ressources humaines, gestionnaire finance et comptabilité, directeur général adjoint… La création de cinq postes à compter du 1er juillet est l’autre grand sujet de débat. Des délibérations qui ont en commun d’ouvrir ces différentes fonctions à des agents non titulaires dans le cas où les postes ne peuvent être pourvus par des fonctionnaires. « L’idée est de stagiairiser des contractuels pour les garder », précise Thierry Bastier.

« Encore faut-il qu’ils ne partent pas avant !, lance Catherine Boulenger. Je m’inquiète du turn-over qui règne ici. Des gens me parlent : même les contractuels ne vont pas forcément au bout de leurs contrats et ceux qui peuvent partir s’en vont. Il y a pour moi un vrai problème de gestion du personnel dans cette mairie. En témoigne le passage de cinq directeurs généraux des services (DGS) en cinq ans ! »

« Parlons-en, le premier était au placard quand je suis arrivé et deux DGS étaient des contractuels le temps de trouver un fonctionnaire, répond Thierry Bastier. Ne dis pas n’importe quoi : les gens ne s’en vont pas à cause de moi. Le rapport des risques psychosociaux fait à mon arrivée n’était d’ailleurs pas brillant. » « C’est ta parole contre la mienne, l’absentéisme n’est pas moins fort aujourd’hui. Des agents sont en souffrance et la faute en revient aux élus », répond Catherine Boulenger. « Moi je passe H24 ici, mon bureau est toujours ouvert, tes leçons de morale, ce sont des bruits de couloirs. Garde-les pour la campagne car moi je ne sais pas si j’irai ! » Dans cette partie de ping-pong, c’est peut-être une info de la part d’un maire qui n’a pas encore pris la décision de se représenter.

« Heureusement que je lis les arrêtés du maire… »

Qui sait que la liaison douce démarrée sur les allées de Foiselle, poursuivie rue du Dr-Ernest-Pissard et rue de la gare sera prolongée le long de la rue Gambetta pour rejoindre la rue Jean-Jaurès actuellement en travaux ? C’est un peu la question posée par Catherine Boulenger aux conseillers municipaux de Ruffec mardi soir. « Heureusement que je lis les arrêtés du maire. Mais qui le fait ici ? C’est là que je vois ce projet à 1,2 million d’euros… Mais comment vous gérez cette commune ? », s’exclame l’opposante.
« On travaille par commission », répond le maire Thierry Bastier. « Ça veut dire que les autres ne sont pas au courant ?, s’interroge Catherine Boulenger, qui avait quitté la commission associations l’an dernier. Si j’avais le droit de siéger dans deux ou trois commissions, ce serait avec plaisir. » « À chaque fois qu’on a travaillé avec l’opposition dans les autres commissions, ça s’est très bien passé, avoue Thierry Bastier. Si c’est constructif, je veux bien ! »
En attendant, le bureau d’études travaille sur le prolongement de la voie douce rue Gambetta. « Celle-ci passerait en sens unique pour rejoindre la rue Jean-Jaurès et plus loin la base de Réjallant sur la Vélidéale », détaille Jean-Paul Fort, l’adjoint aux finances, en pointant une demande de subvention supplémentaire de 150.000€ pour cette 4e tranche de travaux.

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