, À Cognac, le rugby se conjugue aussi au féminin

À Cognac, le rugby se conjugue aussi au féminin

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« Il y avait vraiment quelque chose à faire. Historiquement, il n’y en avais jamais eu à Cognac. On a fêté les 125& …

« Il y avait vraiment quelque chose à faire. Historiquement, il n’y en avais jamais eu à Cognac. On a fêté les 125 ans du club et se dire qu’on crée la toute première… Il était temps », poursuit l’ancien joueur et ex-entraîneur de la réserve.

“Tout à faire avec des novices qui ont une vraie écoute”

Ce sont ses filles qui lui ont donné envie de rechausser les crampons… de coach. « Elles m’ont toujours dit ‘s’il y avait eu du rugby à Cognac, on en aurait peut-être fait’. Soit je franchissais le cap et quelque chose était créé, soit je risquais de le regretter un jour. Ça vient vraiment d’une discussion, cet été, avec elles. C’était une forme d’engagement pour moi et j’avais aussi besoin de soutien au club. Mon ami Julien Descoubes était à fond. On a joué et entraîné ensemble. C’était important qu’il soit aussi dans le projet. Tout comme Sébastien Peluchon, qui est plus spécialisé sur les lignes d’arrières. Il a une fille, qui est l’amie des miennes… On s’est dit qu’on y allait ensemble et on a essayé de lancer une dynamique. »

Éducateur au club et également ancien joueur, Guillaume Guesdon a également rejoint l’aventure. « Ça fait un beau taux d’encadrement ! Mais ça nous laisse aussi des libertés. On sait qu’il y aura toujours quelqu’un de disponible pour entraîner », souligne Nicolas Mottet.

« On redécouvre le rugby différemment. Il y a tout à faire avec des joueuses novices mais qui ont une vraie écoute. Elles sont très motivées et attentives. Dès qu’on donne une consigne, elles l’appliquent à la lettre et tout se fait dans la bonne humeur. On veut leur donner envie de revenir. »

12 à 14 rugbywomen à l’entraînement

Un groupe de 25 joueuses s’est formé et elles sont entre 12 et 14 à s’entraîner chaque semaine.

Les séances ont lieu tous les vendredis (19h30), à la base de plein air de Cognac. « Ensuite, on ira sûrement dans un petit coin du Parc des sports », anticipe Nicolas Mottet. « Et on passera éventuellement à deux entraînements si on entre en compétition. Pour l’instant, on a déjà réussi à fidéliser un petit groupe. On voulait commencer par lancer le projet et voir s’il était attractif. On envisagera peut-être les choses différemment la saison prochaine. »

Des rencontres amicales auront probablement lieu en fin de saison « pour voir ce que ça donne dans un contexte de match. Ce qui permettrait aussi de gratifier les filles venues dès le début. Il y a un état d’esprit de rugby amateur qui reste, tel qu’on l’aime beaucoup. On met en avant le plaisir de jouer et de passer de bons moments ensemble. On espère que ça va perdurer. On va gonfler petit à petit. Il faut qu’on passe l’hiver », note Nicolas Mottet.

Un premier repas au club-house

Un premier repas a été organisé avec les joueuses, au club-house de l’USC, avant les fêtes de fin d’année. Elles y ont eu la visite des entraîneurs de l’équipe première. « C’est valorisant. On structure les entraînements et le club a aussi fourni du matériel uniquement pour la section. »

Toutes celles qui sont intéressées par le projet ou poussées par l’envie de se mettre au rugby peuvent contacter le club pour en savoir plus. Une seule condition : être majeure. « Il ne faut pas hésiter à venir directement à l’entraînement pour un premier contact », conclut Nicolas Mottet, qui, avec « les copains » et les joueuses, prend déjà beaucoup de plaisir. « Elles nous surprennent tout le temps, c’est très motivant ! »

La Ligue s’engage contre la précarité menstruelle avec des distributeurs de protections

En janvier, la Ligue Nouvelle-Aquitaine de rugby a lancé un partenariat avec Lubia, une start-up qui déploie des distributeurs de protections hygiéniques bios et sans plastique. Le but ? S’engager contre la précarité menstruelle. Des dispositifs vont donc être installés dans les clubs de la région avec trois objectifs : « faire des clubs de rugby des lieux inclusifs pour toutes et tous, mettre à disposition des protections intimes pour les joueuses, notamment les sections féminines M15F et seniors engagées en compétitions régionales et fédérales, sensibiliser les jeunes joueuses sur les menstruations et leur lien avec la pratique sportive », explique la Ligue. Elle annonce également que « des sessions de sensibilisation dédiées aux joueuses M15 F et M18 F, lors d’événements comme le Challenge Fédéral ou les rassemblements des Centres de Suivi M15 F » seront organisées.

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